Cinéma, spaghettis, classe ouvrière et immigration

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Du fait de son lien étroit avec l’industrialisation des sociétés et le développement du marché mondial, me cinéma est inséparable de la modernité et de ses batailles. Le reconnaître, c’est retrouver la mémoire du cinéma comme loisir privilégié des citadins, et notamment de la classe ouvrière. C’est constater le vecteur de civilisation qu’il a représenté en particulier pour cette classe en permettant à ses membres de cultiver leur plaisir au-delà des préjugés sociaux, des frontières nationales et des engagements idéologiques et religieux.
Parler de cinéma, c’est parler des personnes qui le regardent. Dans ce livre. l’observation ethnographique. l’implication biographique de l’auteur sont utilisées pour rendre compte des liens qui se tissent entre l’expérience des spectateurs, la mémoire familiale de l’immigration. la mémoire collective locale, la sociabilité culturelle et la culture cinématographique. A contrario d’une vision intellectuelle qui tend à distinguer la cinéphilie et la réflexion sur le cinéma du loisir cinématographique ordinaire.
Jean-Marc Leveratto valorise la capacité des personnes à se laisser prendre par les films, à les critiquer – et à se critiquer soi-même – pour en éprouver la qualité artistique et la valeur éthique. C’est cette expertise cinématographique du spectateur ordinaire consistant à savoir ne pas parler que du cinéma, mais du monde tel qu’il peut être changé. que ce livre met en évidence.

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